Le PLATANE ce géant fragile : il pourrait disparaître sans qu'on s'en aperçoive, miné par le chancre coloré. Heureusement, des chercheurs s'en préoccupent et son avenir semble mieux assuré (magazine de l'express du 8/10/98)
Les souvenirs de platanes sont comme les feuilles mortes, ils se ramassent à la pelle. Le bruit de son feuillage a bercé nos nuits de mistral. Il a veillé sur nos cours de récréation, ombragé les nationales écrasées de soleil. Combien d'apéro de siestes, combien d'après-midi frais sous un platane. Solide, imposant, il émane aussi de ses branchages un je-ne-sais-quoi de monstrueux qui tient sans doute à ses moignons, membres amputés, séquelles de souffrances muettes. Quasimodo sublime, il semble tout pouvoir endurer :
la pollution,
le manque d'eau,
un petit trou de terre dans le bitume,
les voitures qui s'encastrent,
les tronçonneuses en folie,
ET....
LE TEMPS QUI PASSE !!!!!